Page 37 - VH Magazine N°177 - Mai & Juin 2019
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fait ce que je devais faire.
Mais c’est un fi lm bancable,
aucun souci à se faire.
Oui, c’est un film qui va rapporter de
l’argent. Il faut tenir ses engagements
avec les gens qui m’ont fait confi ance.
Il faut que tout le monde soit gagnant
dans ce film et c’est le cas. On le
distribue de la meilleure manière et
en plus c’est un film fait pour être vu
dans le monde entier. C’est pour cela
que je l’ai tourné en anglais.
Excellente idée pour le
distribuer en Chine, en Inde,
au Japon, en Australie, sans
parler du marché US et de
l’Europe.
Exactement. J’ai toujours dit à beau-
coup de réalisateurs que s’ils veulent
conquérir le marché international
il faut tourner en anglais. C’est la
langue du monde actuel. Il n’y a pas
de secret. Faire un film en arabe,
c’est bien, mais il ira faire quelques
festivals et on l’oublie. Il ne sera pas
vu aux USA, ni en Chine, ni en Inde ni
ailleurs, là où il y a un vrai marché de
cinéma. Moi, je fais un cinéma pour
qu’il soit rentable, et vu partout.
VIVRE À HOLLYWOOD
“Mon rêve est d’aller le plus loin
possible car rien n’est impossible.
Je suis à mes débuts de carrière
internationale et les résultats sont
là. Il faut travailler dur, croire
en soi, et investir en soi pour se
donner les moyens de réussir.
C’est ma philosophie de travail et
je m’y tiens ”.
LE MAROC
“J'aime mon pays, je n'ai pas à le
redire. j'ai toujours voulu donner
la meilleure image du Maroc et
dans Redemption Day, les gens
vont se rendre compte de l'amour
que je porte à ma terre. J'ai montré
un autre Maroc, le vrai Maroc, le
Maroc sublime, le Maroc moderne.
Le Maroc dans lequel j'ai grandi et
dans lequel je vis, pas un Maroc de
carte postale fake”.
Mai & Juin 2019 VH magazine 37