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Que n’a-t-on pas entendu ne serait-ce que pour le projet du
L.G.V, ce train qui aujourd’hui sous l’appellation d’Al Boraq
fait le bonheur des voyageurs vers Tanger ?
Tanger, capitale d’un Nord que le Souverain a rendue plus
belle et attrayante que jamais, tout en regrettant et sanc-
tionnant avec sévérité tout ce qui n’a pas été réalisé à Al
Hoceima.
Le Rif, cette blessure cruelle qui mettra du temps à cica-
triser et que le Roi se charge de gérer avec intelligence et
clairvoyance. L’un des signes forts du règne de SM le Roi
Mohammed VI, n’est-il pas d’avoir accepté de solder les
erreurs du précédent règne ?
Les années de plomb il y en a eues, qu’à cela ne tienne. Sa
Majesté le Roi Mohammed VI assume, répare et corrige.
Mais pour ceux qui outrepassent les règles, là, SM le Roi
Mohammed VI ne s’en laisse pas conter. Certains journalistes
et hommes de médias ont pensé que le Palais Royal allait
leur servir de table de banquet.
Des maîtres chanteurs, trainés en justice, l’ont appris à leurs
dépens. Et qu’Éric Laurent journaliste français émérite,
auteur de conversations avec Hassan II, recueillies dans
le livre « Mémoire d’un Roi », ait viré racketteur, a autorisé
le Souverain Mohammed VI de déclencher tout ce que la
justice autorise et permet.
L’exécrable abus que se sont permis des journalistes n’a
attiré aucune revanche commandée par un abus de pouvoir
royal.
SM le Roi Mohammed VI possède le pouvoir, mais il ne veut
pas en abuser au contraire de beaucoup.
20 ans après, tout le monde se le tient pour dit.
A SM le Roi Mohammed VI, pour parler familièrement, on
ne la fait pas. Affable, dévoué à son peuple, accessible à ses
doléances, il n’en est pas moins un Roi dans toute la mesure
qu’exige cette responsabilité.
Le Moyen Orient, l’Europe, l’Afrique, leurs dirigeants et
leurs politiques ont découvert ce Roi jugé d’abord, et assez
imprudemment, plus malléable que son Père.
En 20 ans, le nouveau règne a fait gagner au Maroc, consid-
ération et respect de tous. Beaucoup plus que par le passé.
Hassan II était craint. SM le Roi Mohammed VI ne veut pas
faire peur, mais il exige le respect.
Et pour cela, il est exigeant envers lui-même, comme furent
exigeantes son éducation et sa formation.
Ainsi, sous le soleil rayonnant du Maroc, le Royaume a un
Roi, Mohammed VI qui a donné encore plus de grandeur
à sa Charge.
A son métier.

Un métier qu’il apprend, depuis, à son fils Moulay El Hassan,
le bien nommé. Ainsi va la Dynastie Alaouite, une dynastie qui,
au cours des siècles, construit, façonne, bâtit un Royaume
qui ne ressemble à aucun autre pays.

Juillet & Août 2019 VH magazine 45