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dolce vita I I Interview

Concernant La Galerie 38, l’approche de nos vernissages qui formait l’un une éventuelle réouverture des salles
théorique de notre programmation des axes de la renommée de notre de théâtre et de cinéma.
avant et après la crise sanitaire a galerie et que notre vocation d’espace L’art vivant, comme son nom l’indique,
assez peu changé. C’est en revanche de création et d’énonciation artis- exige les rassemblements qui ont été
sa mise en pratique qui a dû être tique et culturelle multidisciplinaire brusquement interdits pour limiter la
repensée pour en assurer la fais- favorisait en raison de nos espaces propagation du virus.
abilité malgré les contraintes. généreux et de notre expertise dans La fermeture immédiate de notre
Notre programmation a ainsi toujours les arts vivants. Nous préparons théâtre en mars 2020 jusqu’à
alterné entre d’une part, des artistes actuellement plusieurs expositions, aujourd’hui par les autorités a, non
majeurs marocains et africains, à dont la deuxième exposition indivi- seulement coupé court brusquement
travers de nouvelles productions ou duelle de La Galerie 38 consacrée à à notre saison théâtrale entraînant
à travers des rétrospectives histo- l’artiste Malien Abdoulay Konate et toutes les difficultés que vous
riques aptes à révéler un parcours et une nouvelle exposition individuelle pouvez imaginer, mais elle a aussi
un destin artistiques en le mettant en de l’artiste Mohamed Hamidi après annulé d’un coup de massue toutes
perspective avec l’Histoire et d’autre la rétrospective que nous lui avions les nombreuses et prestigieuses
part, des artistes urbains de maturité consacrée en 2011. programmations externes prévues
nationaux et internationaux et enfin, dans notre théâtre.
nos belles découvertes d’artistes A quel point la pandémie a-t-elle Le studio étant aussi une plateforme
émergents. La pandémie actuelle touché le Studio ? événementielle de référence de par
a donné un énorme coup de fouet à Le Studio, au même titre que la son auditorium de 600 places et ses
nos publications et à nos communi- majorité des institutions culturelles espaces de réception, son départe-
cations digitales devenues un mode privées, a été durement touché par ment « évent" s’est également arrêté
de monstration et de communica- la pandémie et continu de l’être et de fonctionner du jour au lende-
tion crucial. La crise nous a privés avec un manque criant de visibilité, main sans perspectives visibles de
de la dimension festive et conviviale car l’incertitude pèse lourdement sur reprise.

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