Page 40 - VH Magazine N°190 bis - Mai & Juin 2021
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LA COUV’  I I  Brice Bexter El Glaoui



           obtenir  le  droit  d’auditionner  ou
           d’être considéré pour des projets
           qui vous intéressent, mais pas de
           choisir un rôle. A moins que vous
           soyez Al Pacino! (Rires). Le cinéma
           indépendant par contre, offre plus ce
           luxe, j’adore travailler avec de jeunes
           cinéastes ambitieux qui ont soif de
           raconter leurs histoires et je reste
           toujours ouvert à tous les projets.

           Qui est le personnage que vous
           incarnez dans Atoman ?
           J’incarne un jeune berbère avec des
           supers pouvoirs, Mokhtar Semlali.
           Un descendant de la grande famille
           berbère de Sidi Ahmed Ou Moussa
           Al Jazouli Al Semlali.
           L’histoire d’Atoman gravite autour
           de la mythologie berbère, je vous
           invite à aller voir le film à sa sortie
           pour en savoir plus.

           Quelles sont les scènes difficiles
           à tourner ?
           Les scènes très techniques, que
           ça soit physiques ou avec effets
           spéciaux peuvent s’avérer difficiles
           à tourner. Sur les tournages, il y a
           aussi toujours beaucoup d’imprévus.
           Pour certaines scènes, nous avons
           donc parfois peu de temps pour
           rentrer dans notre zone. Il faut
           donc  être  prêt  à  intégrer  à  la
           dernière minute les changements
           nécessaires, sans laisser le tout
           impacter notre travail émotionnel.
           Ce n’est pas toujours facile, mais
           cela fait partie intégrante du métier
           d’acteur.

           Vous avez joué en anglais, arabe,
           français. Y a-t-il une langue plus
           difficile à jouer ?
           Je suis plus à l’aise en Anglais ! J’ai
           rarement  joué  en  français,  mon
           premier rôle en français a été pour
           Atoman. Cela ne m’a pas du tout gêné.
           Il est plus difficile pour moi de jouer
           en Arabe littéraire. Je me débrouille
           en Darija, mais mon accent me trahit
           parfois encore, (rire).


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