Page 67 - VH Magazine N°190 bis - Mai & Juin 2021
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A partir de 2013, le loisir créatif
a fait son grand come-back en
force, les DIY sont redevenus à
la mode et Instagram montait
en puissance, j’ai donc lancé
mon compte, je me suis mis
à publier fréquemment et j’ai
gagné en notoriété.
Pendant cette même période,
j’ai aussi commencé à animer
des ateliers payants, je donnais
des cours de danse, puis Covid
est arrivé!!!
Et aujourd’hui, tu continues
à alimenter ton blog ?
Beaucoup moins qu’avant, j’ai
compris que ça n’allait pas être
viable longtemps, à moins de faire
des contenus sponsorisés …
Mais Zakadit est devenu une
marque entre temps…
Ce qui a sauvé la marque,
c’est son authenticité, je n’ai
jamais essayé d’inventer une
histoire, je veux juste partager
ce que je fais. Zakadit est en
constante évolution, parce que
je fais du boulot coup de cœur,
c’est donc beaucoup de tenta-
tives et d’essais et surtout, de
nouvelles aventures différentes
à chaque fois.
Pourquoi tu ne commercia-
lises donc pas tes produits ?
Parce que j’ai décidé de ne
jamais rien vendre, tu sais,
malheureusement, la société
n’est pas forcément éduquée à
la valeur du travail fait main. Si
je devais vendre mes produits,
au prix de mon temps de travail,
les gens vont se dire que cela est
cher, ils sont habitués à acheter
des bonnets à 5 euros.
Je préfère plutôt vendre mes
compétences, sous forme
d’ateliers, de cours de DIY et je
continue à donner de la force à
mon label, en partageant mon
quotidien.
Mai & Juin 2021 VH magazine 67