Page 24 - VH Magazine N°110 - Juin 2012
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VU SUR LE NET I I
PHOTOGRAPHIES GÉNÉTIQUES
LE « PLANKING »
L’une des plus sensationnelles expositions du moment est LA DERNIÈRE MODE DU NET
celle de l’artiste québécois Ulric Collette. Grâce à la magie de
Duchamp et les dadaïstes peuvent aller se rhabiller.
la technologie numérique, l’artiste a effectué « un travail de
La dernière tendance est au « planking », une pratique
recherche photographique sur les ressemblances génétiques
apparue sur les réseaux sociaux et qui consiste à se
entre membres de même famille ». Le résultat de sa série,
coucher sur le ventre, de préférence dans une situation
intitulée « Photographies génétiques », qui lie visuellement
les ressemblances et dissemblances de traits entre pères et étrange, et de se faire prendre en photo. En un mot,
fils, frères et soeurs, cousins et cousines… est tout simplement de faire « la planche ». Que ce soit sur des animaux,
bluffant ! http://www.ulriccollette.com/ des rochers, des escalators, des routes, des poubelles,
les possibilités n’ont d’égales que l’imagination des
internautes. En Australie, où a démarré cette mode, la
page Facebook du « planking » compte près de 700.000
fans. Des centaines de photos de personnes allongées
peuvent y être consultées. Ludique, certes, cette pratique
a néanmoins attiré les foudres de la police australienne
qui a arrêté un jeune homme pour s’être étendu sur une
voiture des forces de l’ordre. La pratique y est désormais
interdite depuis la mort d’un autre jeune homme qui est
tombé du haut d’un balcon en tentant de réaliser une
figure de « planking ». Qu’à cela ne tienne, une nouvelle
pratique a supplanté celle de faire la planche, celle du
« batmaning », qui consiste à se suspendre par les pieds,
tête à l’envers, bras le long du corps, comme Batman
quand il dort.
http://www.lepost.fr/article/2011/05/12/2492509_le-planking-
LIBERTÉ SOUS ERREUR derniere-mode-sur-facebook-vous-voulez-essayer.html
1.500 prisonniers ont été libérés
en Californie à cause d’une erreur
informatique. Et parmi eux, 450 sont
jugés comme « présentant un fort Je déteste Facebook.com
risque de violence ». Un logiciel L’entreprise de Mark Zuckerberg anticipe tout ce qui
devait en effet analyser le dossier des pourrait lui porter préjudice. On vient ainsi d’apprendre
détenus et déterminer leur risque que Facebook est propriétaire de plus d’une centaine
de noms de domaine négatifs. Parmi eux :
de récidive avant de les libérer. Or
IhateTheFacebookLikeButton.com (je déteste le bouton
les informations dont disposait le
Like de Facebook), LikeButtonSucks.com (le bouton
programme étaient incomplètes. Like pue) ou LikeSucks.com (le Like pue). La firme s’est
Pour l’instant, il n’a pas été question contentée des noms en anglais...
de ramener les détenus en prison.
24 VH magazine Juin 2012