Page 57 - VH Magazine N°136 - Janvier & Février 2015
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que nous sommes dans une société
                  machiste où l’homme à un honneur à
                  maintenir en la matière - de lui laisser le
                  beau-rôle. Au pire, si à son malheur il se
                  retrouvait sans emploi, il devient à coup
                  sûr la cinquième roue du carrosse, un
                  poids de trop pour la cellule famil-
                  iale. Face à cet état de fait,
                  jamais les hommes n’ont
                  été dans un tel désarroi.
                  Beaucoup d’entre eux
                  se plaignent de ne pas
                  trouver d’oreille à qui

                  se confier. On ne serait
                  pas étonné si, après les
                  monologues du vagin,
                  l’on ait droit au monologue
                  du pénis. Dès lors, démis et
                  désemparés,  certains  se
                  réfugient dans la colère se
                  traduisant notamment par des
                  actes de violences à l’égard du
                  sexe dit-faible, d’autres dans
                  le déni ou la dépression. Une
                  récente étude démontre l’ampleur
                  du malaise. Car en la matière s’il
                  y a bien un indicateur révélateur
                  de l’état des rapports au sein du
                  couple c’est bien celui du sexe.
                  Interrogées dans le cadre d’une
                  récente étude menée au centre de
                  diagnostic Ibn Rochd, 45,05 % des 202
                  femmes sondées, âgées de 20 ans et plus
                  et ayant une activité sexuelle régulière,
                  déclarent que leur partenaire présente
                  une dysfonction érectile. Selon cette
                  étude, c’est donc près de la moitié des
                  conjoints marocains qui seraient plus ou
                  moins impuissants. C’est dire !
                  Le désir sexuel étant avant tout d’ordre
                  cérébral, l’impossibilité d’entretenir
                  des rapports de qualité en la matière
                  démontre donc que c’est au niveau du
                  couple qu’il y a problème ou qu’il y a,
                  comme qui dirait, péril en la demeure. La
                  solution à ces problèmes qui touchent les
                  fondements même de la vie conjugale ne
                  peut donc passer que par la parole seule
                  capable  de  dissiper  les  malentendus,
                  renouer le dialogue et rétablir la commu-
                  nication. Pour votre Saint-Valentin nous
                  vous avons donc concocté un résumé des
                  meilleurs conseils et recommandations
                  en la matière pour faire en sorte que votre
                  couple aille pour le mieux dans le meilleur
                  des mondes. Joyeuse Saint-Valentin !



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