Page 44 - VH Magazine N°195 / NUMÉRO COLLECTOR

Spécial Lions de l'Atlas

le foot marocain commença son travail de Akesbi, Riahi, Abdellah de Malaga sont
sape contre les forteresses européennes et toujours de ce monde et parleraient des
donc la FIFA qui à l’époque, refusait qu’il y occasions ratées pour peu qu’on leur

ait des Africains en phase finale de Coupe demande d’égrener les souvenirs. Souvenirs
du Monde. chargés de regrets et d’amertume car on a
Pour l’édition 62, fort de son armada de failli, on y était presque, mais avec des si.
footeux qui sévissaient sur les terrains de Bref, le Maroc perdit une bataille mais il
France et de Navarre, le foot marocain se allait gagner la guerre. Toute l’Afrique se
vit accorder un «barrage », battre l’Espagne, mobilisant derrière l’étendard marocain
au nom de l’Afrique, pour avoir le droit de décida de boycotter les éliminatoires de la
devenir « citoyen » mondial. Le match fut joué Coupe du Monde, si la FIFA n’accordait pas
à Casablanca, au Stade d’Honneur (actuelle- une place entière au continent au lieu de la
ment Complexe Mohammed V) et à Madrid au contrainte des barrages.
Santiago Bernabeu. Les résultats 1 à 0 pour En 1966, en Angleterre, tout se passera sans
l’Espagne à Casa et 3 à 2 à Madrid. nous mais il y a des absences qui pèsent plus
Les survivants de ce match épique se rappel- lourd qu’une présence et en 1970 la FIFA de
lent qu’à Madrid, à la mi-temps, le Maroc l’Anglais Stanley Rous s’avoua vaincue et la
Menait 2 à 1 et avait pratiquement éliminé place qu’elle accorda à l’Afrique fut gagnée
l’Espagne. Mais les décisions d’arbitres, par le Maroc.
que certains appellent les aléas du foot, On se rapproche et l’Histoire se fait plus

retardèrent l’Histoire. présente, alors les souvenirs affluent. ….

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