Page 78 - VH Magazine N°192 / OCTOBRE & NOVEMBRE 2021

dOLCE VITA I I Ciné Club

SpenCer, Quand

KriSten Stewart

Se réinCarne

en Lady di

Le dernier opus sur Lady diana, en compétition à Venise, a eu
droit à 3 minutes de standing oVation. Le fiLm de pabLo Larrain
en compétition a enVouté et La prestation de Kristen stewart a
été saLuée. critique. Par J.B

omment Kristen Stewart rien n’est laissé au hasard, la préci-
aurait-elle pu camper Lady sion est de mise. La mise en scène
Diana ? L’emblématique chirurgicale nous embarque dans un
CPrincesse, au charisme weekend improbable de Noël, digne
à part ? Difficile à croire et les 15 d’un service militaire ou d’une prison
premières minutes du film nous dorée au lieu de se contenter d’être
donnent raison. L’actrice n’est pas célébration et retrouvailles heureuses.
aussi grande et imposante que Lady Chez la Reine, Noël est sacré, il faut se
Diana, les mimiques dérangent, la peser avant de commencer et prom-
voix et la rapidité avec laquelle elle ettre de prendre au moins 3 kg à la
parle laisse perplexe. Mais une scène fin du weekend, pour prouver que les
impressionnante du diner fait rentrer festivités étaient réussies. Mais voilà
le téléspectateur dans la danse et il ne que la Princesse est boulimique, ce
sortira jamais plus du film, qui a mis mal qui la ronge longtemps et que sa
un peu de temps à commencer. vie sans amour et sans considération
l’empêche de sortir. Voilà où le bril-
Parti Pris intéressant lant réalisateur souhaite en venir. Le
Tout commence par une scène presque mal être de Diana, le mariage avec un
militaire en décalage avec une Prin- Prince qui est loin d’être un conte de
cesse perdue sur une route sans fée sous son prisme à elle et non celui
fin, en décapotable. Où veut en venir des autres, depuis son for intérieur,
Pablo Larrain ? On finira évidemment l’enfant qu’elle a été, la Spencer et
par comprendre car tout est étudié, non la Lady Di.

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