Page 80 - VH Magazine N°192 / OCTOBRE & NOVEMBRE 2021
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dOLCE VITA I I Ciné Club
Le tout raconté sous forme de
drame psychologique, de thriller
qui titille l’émotion où la tension est
omniprésente que l’on suffoquerait
presque avec elle. A chaque tension,
l’on étouffe alors qu’il ne se passe
presque rien. La force du film tient
dans ces moments intenses où tout
est sur le point d’exploser. Implo-
sion et intériorité dans un film d’une
profondeur apaisante.
Kristen stewart
surPrenante
Si l’on ne pense pas forcément à elle
pour camper ce rôle, l’on est bien
content à la fin du film du travail
accompli et de la prestation de
l’actrice. L’accent, le corps, l’émotion,
tout a été travaillé et Kristen Stewart
est absolument convaincante dans ce
portrait de femme de l’intérieur. Si les
premières minutes sont difficiles, à la
fin du film l’on a une Diana ressus-
citée et ce n’est pas forcément lié à
la ressemblance physique. L’actrice
a réveillé l’âme de la Princesse
malheureuse, ce Noël de 1991 juste que ne l’était Diana dans ce Palace
avant qu’elle s’émancipe enfin de la maudit. Un bel hommage qui raisonne
famille royale et qu’elle accepte de avec l’anniversaire de la disparition de
devenir Diana Spencer dite Lady Di. Lady Di ce 31 août. Un film d’une belle
Elle n’est plus l’épouse de… ou la belle intelligence, d’une grande liberté et
fille de… le choix judicieux de Kristen d’une fluidité déconcertante, qui saura
Stewart réside aussi dans le fait que plaire au jury de la Mostra. Quant à
l’actrice est aussi mal à l’aise dans le Kristen Stewart, elle fait déjà les yeux
star système et ses vêtements Chanel, doux aux prochains Oscars….
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