Page 52 - VH Magazine N°159 - Mai 2017
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GRAND ANGLE  I I  Ces jeunes qui réussissent



                  Fatima-Zahra Biaz                             Fondatrice de New Worl Lab


                 UNE SUCCESSION DE RENCONTRES








                 LE COWORKING, UN NOUVEAU CONCEPT QUI MET EN ÉVIDENCE LA NOUVELLE MANIÈRE
                 DE TRAVAILLER POUR LA NOUVELLE GÉNÉRATION D’ENTREPRENEURS OU NEW WORKERS,
                 TEL EST L’OBJECTIF DU NEW WORK LAB, LANCÉ PAR FATIMA ZAHRA BIAZ, DIPLÔMÉE
                 DE L’EDHEC DE LILLE ET CONSULTANTE EN MANAGEMENT. UNE NOUVELLE APPROCHE
                 QUI RÉPOND MIEUX AUX MUTATIONS ET EXIGENCES DU MONDE DU TRAVAIL, NOTAMMENT,
                 LE DÉVELOPPEMENT DE L’ENTREPRENEURIAT, DÉVELOPPEMENT PERSONNEL, LA
                 MOBILITÉ ET LA FLEXIBILITÉ.    PAR NADIA SEFRAOUI


                  j     « Je pense qu’il n’y a pas eu un
                        seul déclic, mais plusieurs. On se
                        construit par une succession de
                 rencontres. Lors de mon premier stage, j’ai
                 travaillé avec une personne senior, qui était
                 sur le point de prendre sa retraite, passait son
                 temps à rouspéter et haïssait profondément
                 son travail. Pourtant, elle avait travaillé là
                 pendant 30 ans. Je m’étais promis que je ne
                 serai jamais comme elle. Je voulais aimer
                 mon travail, je voulais apporter des choses à
                 la société et avoir un impact. Le second déclic
                 a été la rencontre avec des jeunes entrepre-




                            LE MAROC EST POUR MOI UNE TERRE
                      D’OPPORTUNITÉS. LÀ OÙ LES CITOYENS VOIENT
                       DES PROBLÈMES, LES ENTREPRENEURS EUX
                       IDENTIFIENT DES OPPORTUNITÉS DE CRÉATION
                       D’ENTREPRISES. ON PEUT CRÉER DE BELLES
                       STARTUPS DANS TOUS LES DOMAINES...



                 neurs, des jeunes qui rêvaient de changer le
                 monde et qui utilisaient l’entrepreneuriat
                 comme un levier pour améliorer le quoti-
                 dien des citoyens. Cette approche m’avait
                 d’abord intrigué, car ce n’était pas l’image
                 que j’avais des hommes d’affaires ni de
                 l’entrepreneuriat. Mais c’est une image qui
                 m’a séduite et donné envie d’explorer ce

                 monde de l’entrepreneuriat. Enfin, je crois
                 que le fait d’avoir rencontré des profession-
                 nels de très haut niveau avec des carrières
                 classiques, qui avaient du jour au lendemain


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