Page 27 - VH Magazine N°189 - Mars & Avril 2021
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Le premier vrai rôle, c’est
Marrock ?
Oui, complètement. Il y a un
diner, ça part d’une rencontre
avec la Directrice du casting.
Je ne connaissais pas Laila
Marrakchi. Je l’ai rencon-
trée en casting. J’ai passé
beaucoup de castings pour
Mao d’ailleurs. Laila savait
ce qu’elle voulait et elle était
exigeante. J’ai fait beaucoup
d’auditions. Cinq, minimum. A
la fin, je lui disais même que
je n’y arriverai pas. C’était
très écrit au début. Ensuite,
on est passé aux impros. Avec
Morjana. Et ça s’est bien passé.
Je pense que c’est à partir de
là où elle s’est sentie rassurée.
C’était une expérience géniale.
On était tous logés à l’hôtel
Suisse. Je me souviens que
j’avais apporté des choses
de chez moi pour que ça me
rappelle la maison. C’était un
tournage agréable.
Comment est Laila Marrakchi
sur un tournage ?
Cela commence à remonter…
(Rires). Je me souviens de
beaucoup de répétitions en
amont. C’était donc fluide sur
le plateau. C’était donc plus sur
la technique. C’est une réal-
isatrice géniale. J’aime beau-
coup ses choix. Je les respecte
énormément.
Est-ce que vous sentiez
la puissance du film à
l’époque ?
Je sentais soit que quelque
chose allait coincer, soit que
ça allait ouvrir de nouvelles
portes. Je me souviens de
certaines scènes au scénario
où je me disais que ça allait
peut-être choquer. Cette scène
de la prière où Rita interrompt
son frère.
Mars & Avril 2021 VH magazine 27