Page 55 - VH Magazine N°191 - Juillet - Septembre 2021
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POUR L’amOUR





 dU cinéma...





















































            d’une superficielle détresse. Le succès ?    tempête. Depuis la première scène   parfait. Cet opéra rock à Los Angeles
            Une réflexion multi dimensionnelle qui   qui commence dans un studio et se   n’a rien d’angélique, bien au contraire.
            nous emmène au cœur d’un couple   termine dans la rue, presque comme   Il titille les consciences sur à quel point
            Hollywoodien à qui la vie sourit. Ils   la destinée des personnages, Leos   la célébrité peut détruire des êtres,
            s’aiment tellement. Cela devrait être   Carax nous met dans la poche et   même ceux qui s’aiment vraiment. Une
            suffisant ? Mais non. Elle est chan-  nous promet une expérience ciné-  tragédie Shakesprienne où l’amour
            teuse d’opéra adulée et parfaite. Il est   matographique des plus sensation-  et la haine ne tiennent qu’à un fil, où
            humoriste presque raté et imparfait.   nelle. Le film est déroutant, à la fois   la jalousie ne laisse pas vivre, où le
            Ils ont la reconnaissance mais pas   captivant et dérangeant. Les person-  pouvoir est à bannir. Finesse, grâce
            le même public. Elle,c’est Marion   nages se perdent mais le spectateur   et émotion, le film est un spectacle
            Cotillard. Lui c’est Adam Driver. Un   n’est jamais paumé. La musique est   à  vivre  plus  qu’à  voir.  La  perfor-
            couple à l’écran des plus convaincant.   prenante, les acteurs chantent eux   mance d’Adam Driver est à couper
            Leur amour est orage dans un film   même et les performances frisent le   le souffle. Le jeu dans le jeu, la scène



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