Page 16 - VH Magazine N°187 - Novembre & Décembre 2020
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vh express I I Ils nous ont quitté
Le chanTeur mahmoud eL idriSSi
n’eST pLuS
riste nouvelle, une de plus, qui vient émailler cette année 2020
sévèrement frappée par la Covid-19. Le milieu artistique,
Tqui n’a pas été épargné, paie également un lourd tribut.
En effet, Mahmoud El Idrissi, a tiré sa révérence en ce jeudi 26
novembre 2020 à l’âge de 72 ans, des suites du coronavirus, a-t-on
appris auprès du Syndicat des artistes marocains.
Le défunt a été admis en début de semaine dans une clinique
privée à Casablanca, compte tenu de l’aggravation de son état
de santé.
Né à Rabat en 1948, feu Mahmoud El Idrissi est considéré comme
l’un des symboles de la chanson marocaine. «Sâ’a Saida», «Assbar
ya Qalbi», «Mouhal Yanssak Elbal», voire «Îchi Ya Bladi», sont des
tubes intemporels qui resteront à jamais gravés dans les mémoires
des aficionados de la musique marocaine.
La rédaction de VH Magazine adresse à sa famille toutes ses
condoléances attristées.
décèS de aziz aBdeLaziz aïouch,
1er proviSeur marocain du Lycée mouLay driSS de fèS
n ce 1er décembre 2020, s’est Rabat, Directeur de la cité universitaire
éteint à l’âge de 92 ans, Aziz de Rabat Souissi, et Directeur de
EAbdelaziz Aïouch, à Casablanca. l’enseignement supérieur.
Né à Fès, mathématicien et grand Après une longue carrière dans
homme de l’enseignement au Maroc, le secteur public, il fonde le lycée
il était également l’une des principales Abdelmoumen à Casablanca, dont il
figures du mouvement nationaliste. fut le proviseur. Plusieurs générations
Il figurait parmi les premiers jeunes témoignent encore aujourd’hui de
marocains à avoir entrepris en son empreinte sur l’enseignement
France, notamment à Montpellier au Maroc. Il demeure une figure de
des études supérieures spécialisées proue dans le domaine, conscient de
en sciences mathématiques et la part décisive de l’enseignement
décrocha son agrégation. Il a été le dans la construction du Maroc d’après
deuxième marocain après le leader l’Indépendance.
indépendantiste Mehdi Benbarka à
réussir ce concours.
De retour au Maroc, jeune professeur
au lycée Moulay Driss à Fès, il accéda
au lendemain de l’Indépendance, en
1959, au poste de proviseur, mettant
fin ainsi à la tradition de dirigeants
français à la tête de cette institution
séculaire. Puis, il occupa différents
postes dans l’enseignement public :
proviseur du lycée Moulay Abdellah à
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