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équipement d’Afrique et peut-être
du monde. Dès le premier été,
elle accueillera 4.000 visiteurs
par jour. Elle comporte trois
bassins : une grande piscine,
une « piscine populaire » et
un stade nautique réservé au
water-polo et à la natation
de compétition. Elle propose
également des plongeoirs et
un immense toboggan. Elle
est alimentée en eau de mer
renouvelée quotidiennement. La
piscine populaire « est réservée à
une population ‘aux ressources
modestes’ qui semble ne pas
savoir nager – c’est alors le cas
de la plupart des Marocains
musulmans ou israélites, mais
aussi des classes populaires
européennes. Le bassin, long
de 110 mètres, n’a que 1,50
mètre de profondeur », écrivent
Monique Eleb et Jean-Louis
Cohen. Les militaires et les Vue aérienne de la piscine municipale Georges Orthlieb.
groupes d’écoliers fréquentent

La piscine municipale en 1937.

également la « piscine populaire ».
Le bassin Georges Louis,
celui réservé aux sportifs,
Plongeoir de la piscine municipale.
est fréquenté par de grands
champions, comme la plongeuse
Nicole Pélissard du club des
Mouettes dans les années
1950. Ceux qui fréquentaient la
piscine dans les années 60 se
souviennent que le tarif, pour les
populations modestes, est de 30
centimes l’entrée et 10 centimes
pour la goufa (panier pour les
vêtements). Ils se rappellent
aussi avec émotion Tafali, le
maître-nageur, un géant noir de 2
mètres qui se lançait au secours Le toboggan de la piscine municipale.
des enfants.

Novembre 2011 VH magazine 101